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Article réalisé par Marion Kaplan

marion-kaplanMarion Kaplan est bio-nutritionniste, spécialisée en médecines énergétiques, naturopathe.

Depuis une trentaine d’années, elle a axé ses recherches sur la compréhension des sources des maladies des êtres humains et sur les moyens, sinon de les guérir, du moins de les conserver en bonne santé par une politique de prévention.

Cela l’a conduite à définir une méthode originale de préparation et de cuisson à la vapeur des aliments, “Le vitaliseur de Marion”, en 1985, (dont nous sommes prescripteurs) qui préserve la totalité des nutriments vitaux, tout en éliminant les graisses et les toxines qui surchargent et fragilisent l’organisme.

Élève du docteur Catherine Kousmine, elle est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages sur le thème de la santé, dont des livres de cuisine saine à la vapeur douce préfacés par le Pr Henri Joyeux.

Comment prévenir l’ostéoporose

Plus on prend de l’âge, plus les petits soucis de santé s’accumulent et nos os ne sont pas épargnés par le temps qui passe : ils se fragilisent, ce qui peut conduire à l’ostéoporose et ainsi accroître le risque de fracture après une chute banale. Liée au vieillissement et deux à trois fois plus fréquente chez les femmes, il faut savoir qu’elle touche aussi les hommes ainsi que des personnes plus jeunes. L’ostéoporose, une autre maladie du monde moderne, sédentaire et miné par la malbouffe ? Probablement oui. La bonne nouvelle, c’est que l’os est un tissu vivant : il se nourrit et il s’entretient aussi, ce tout au long de la vie. Je vous propose de voir ensemble aujourd’hui comment préserver la santé de vos os et s’éviter toute fracture, par des mesures simples, naturelles, non coûteuses, sans danger, à la portée de tous.

 

Qu’est-ce que l’ostéoporose ? D’un phénomène naturel à une maladie

La définition de l’ostéoporose a évolué au cours des années. Elle est actuellement définie comme une maladie du squelette caractérisée par une diminution de la masse de l’os et une détérioration de la structure interne du tissu osseux. Elle rend les os plus fragiles (poreux « porose ») et accroît donc considérablement le risque de fractures1.

Ainsi l’accent est mis aujourd’hui sur la perte de densité osseuse, alors que jusqu’aux années 1980, il l’était sur la perte de la résistance osseuse2. Et cela change beaucoup de choses. Car, outre les limites du critère retenu maintenant pour évaluer la santé osseuse (la mesure de la densité minérale osseuse, DMO), un os plus dense ne veut pas forcément dire un os plus solide, c’est-à-dire résistant. Au contraire même… j’y reviendrai.

Si cette nouvelle définition a pu s’imposer, c’est qu’elle profite à beaucoup de gens, comme l’explique Thierry Souccar dans son livre « Le mythe de l’ostéoporose » : industrie pharmaceutique, industrie agroalimentaire, cabinets de radiodiagnostic, industrie laitière, laboratoires fabriquant des comprimés de calcium, et les « experts » en tout genres… À beaucoup, sauf au patient évidemment.

Point de théorie du complot pour autant, mais une conjonction d’intérêts pour créer un véritable marché de l’ostéoporose, en faisant d’un « simple » facteur de risque une maladie. Qui dit maladie dit prévention donc dépistage donc traitement…

L’ostéoporose est aujourd’hui indissociable du risque de fractures : on en déplorerait près de 400 000 par an en France, celles du fémur, des vertèbres et du poignet en premier lieu. Elle est deux à trois fois plus fréquente chez les femmes après la ménopause (en raison du déficit en œstrogènes, j’y reviendrai ensuite), mais la plupart des fractures chez les femmes ménopausées surviennent en l’absence d’ostéoporose4.

L’ostéoporose concerne aussi les hommes et également des personnes plus jeunes.

 

Les facteurs de risque

L’âge est en tête des facteurs de risque d’ostéoporose. Outre une composante génétique, touchant des personnes jeunes (25-30 ans), l’ostéoporose peut faire suite à des maladies, notamment des affections hormonales (l’hyperactivité de la glande thyroïde ou des glandes parathyroïdes), la polyarthrite rhumatoïde, ou encore des maladies sévères de l’intestin, des reins et du foie, ou à des traitements. Des doses importantes de cortisone ou des médicaments utilisés dans la prise en charge de cancers du sein et de la prostate peuvent induire une ostéoporose à long terme5.

Enfin, la consommation excessive d’alcool et de tabac, la maigreur extrême, une ménopause précoce, la malabsorption intestinale due à une dysbiose, la sédentarité s’avèrent aussi des facteurs de risque.

Ce qui met en lumière, vous le voyez, nombre de facteurs liés au mode de vie d’une manière générale qui sont autant de pistes et de fenêtres d’action pour agir, bien en amont y compris, afin de préserver la santé de nos os, la qualité et la quantité de nos tissus osseux. Ce, même en vieillissant et si on est une femme…

Quelques mots sur les traitements de l’ostéoporose et son diagnostic avant de voir ensemble comment faire.

 

Les traitements de l’ostéoporose

Bouger! L’exercice physique devrait être la première mesure à prendre quel que soit notre état de santé.

Sachez que les traitements existants ont peu de bénéfices et des effets secondaires parfois sérieux. Les bisphosphonates, par exemple, sont associés – c’est un comble ! – à un risque de fractures atypiques du fémur, mais aussi à des nécroses osseuses, des cancers de l’œsophage, des fibrillations atriales. Entre autres joyeusetés…

Quant au traitement hormonal substitutif (THS), ses effets indésirables sont cardiovasculaires et cancérogènes, notamment dans les cancers du sein6.

Le diagnostic

Le diagnostic d’ostéoporose repose sur l’ostéodensitométrie. Elle consiste dans la mesure de la densité minérale osseuse (DMO), c’est-à-dire la teneur en minéraux de l’os, mais elle ne permet pas de voir comment ces minéraux sont distribués dans l’os, ni même de savoir si l’os est résistant, la meilleure garantie pourtant de ne rien se casser en cas de chute ou de choc ! Le collagène n’est en effet pas pris en compte dans le calcul de la DMO. Or, c’est la trame de collagène, constituant notre tissu osseux et sur laquelle se déposent les minéraux comme le calcium et le phosphore, qui donne sa résistance à l’os, et surtout sa souplesse, sa résilience pour encaisser les chocs7.

Un os plus dense ne veut pas forcément dire un os plus solide

Ainsi, un os plus dense parce qu’il a plus de minéraux ne veut pas forcément dire un os plus solide. Les minéraux donnent de la rigidité, et le collagène de la malléabilité. Donc, un os très minéralisé peut être plus fragile parce qu’il est plus rigide et moins flexible : un petit coup et c’est la cassure, d’où la fracture du poignet en chutant de sa hauteur et en voulant se rattraper sur la main…

D’ailleurs, les pays dans lesquels la densité osseuse est la plus élevée sont aussi ceux qui connaissent le plus de fractures. Par exemple, la DMO en Suède est l’une des plus élevées du monde et ce pays détient pourtant le record mondial des fractures du col du fémur8.

Donc, si vous ne l’avez pas encore fait à la suite de mes nombreux articles sur le sujet : oubliez définitivement les laitages de vache (surtout aux doses préconisées de 3 portions et plus par jour, c’est de la surconsommation) ! Et aussi d’ailleurs les eaux enrichies en calcium et suppléments de calcium (qui augmentent, soit dit en passant, les risques d’infarctus et de calcul rénal).

La santé osseuse ne se résume pas au seul calcium, certes important, mais c’est un élément parmi d’autres.

Et les laitages (sauf le beurre de bonne qualité) sont, je vous le rappelle, inflammatoires ! Or l’inflammation fait le lit de l’ostéoporose, en stimulant les processus de destruction de l’os.

L’os est en effet en permanente régénération.

L’os est un tissu vivant

Tout rigide qu’il apparaisse, l’os est en fait un tissu vivant et très dynamique. Il est en permanence soumis à un processus de renouvellement et de réparation au cours d’un processus appelé remodelage osseux, équilibré et régulé par différents facteurs, en particulier des hormones et des cytokines.

Du « vieil » os est détruit et éliminé (c’est la résorption) par des cellules appelées les ostéoclastes, tandis que le nouvel os est formé par les ostéoblastes. Ce processus fait que le squelette d’un adulte est complètement régénéré tous les 10 ans. Le remodelage osseux sert, selon les scientifiques, à réparer les dégâts liés à l’usure et aux stress supportés par l’os, et à prévenir son vieillissement. Il faut empêcher que de l’os trop vieux s’accumule dans le squelette.

Quand on est jeune, il y a plus d’os reformé que d’os résorbé, la quantité d’os étant maximale entre 20 et 30 ans : c’est le « pic de masse osseuse ». À partir de là, les pertes osseuses l’emportent sur le renouvellement, la perte s’accélérant chez la femme vers 50 ans, avec la chute des œstrogènes. Ces derniers contrôlent en effet le remodelage osseux : ils freinent la dégradation du tissu osseux et favorisent la formation d’os jeune. Environ cinq ans après la ménopause, les pertes osseuses rejoignent la pente observée chez l’homme9.

Le programme anti-ostéporose

Nous héritons tous d’un capital osseux et les variations individuelles sont certes très grandes. Mais il est un point commun à tous, bien loti à la naissance ou moins bien : un os, ça se nourrit et ça s’entretient, ce tout au long de la vie. Outre la sédentarité, l’alimentation apparaît indiscutablement un facteur de risque d’ostéoporose. Cette dernière pourrait bien s’avérer une autre maladie du monde moderne et de son mode de vie, comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, les cancers et les maladies neurodégénératives, dont elle partage la même origine : les multiples déficits et excès engendrés. Les déficits d’exercice physique tout au long de la vie, de légumes et fruits, d’ensoleillement (source de vitamine D), de bonnes graisses, et les excès de tabac, de sel, de sucres, etc.

La solution est donc dans le problème. La dégradation de l’état de nos os ne date d’ailleurs pas d’hier : on aurait retrouvé des signes de maladie osseuse et d’ostéoporose dans les restes humains dès le néolithique agricole, et souvent même chez les adultes jeunes, point de départ d’une dégradation progressive de la qualité de nos os…

Comment préserver notre santé osseuse et l’entretenir aujourd’hui et maintenant ? Tout logiquement, en activant son corps le plus possible tout en adoptant une alimentation qui outre ne pas nuire pas à l’os, lui fait du bien.

Les bienfaits de l’activité physique

L’activité physique, que ce soit la marche, la course, la musculation ou encore le saut, nous protège de l’ostéoporose de deux façons. Elle augmente, d’une part, la musculature, ce qui améliore l’équilibre général et diminue donc le risque de chute. Et d’autre part, elle exerce une pression sur le tissu osseux, qui renforce sa résistance. C’est la loi de Wolf selon laquelle « l’os s’adapte à un environnement mécanique au cours de la vie ». Quand on exerce une pression régulière sur les os du fait de l’activité physique, l’organisme crée plus de matière osseuse à l’endroit où s’exerce la pression.

Outre le versant physique, il faudra nourrir vos os.

La vitamine D

Parmi les multifonctions essentielles à notre santé (Lien vers La vitamine D, une hormone essentielle à la santé), la vitamine D est absolument indispensable pour la santé des os où elle joue deux rôles essentiels : elle augmente la capacité d’absorption du calcium et du phosphore par l’intestin en diminuant sa fuite urinaire et mobilise le calcium osseux.

L’alimentation peut certes apporter un peu de vitamine D, les sources les plus importantes étant les poissons gras et les coquillages, mais cela ne sera jamais suffisant au regard des déficits, surtout sous nos latitudes. Il faudra donc vous supplémenter, ce à des doses élevées, comme nous l’avons évoqué avec le Dr Stéphane Résimont (Lien vers article).

Le régime anti-ostéoporose par excellence, c’est la Paléobiotique, celui de nos ancêtres lointains chasseurs-cueilleurs : une alimentation équilibrée, riche en légumes et fruits, sans céréales, ni produits laitiers, sans sel, et riche en bonnes graisses. Une alimentation anti-inflammatoire, qui ne perturbe pas la glycémie et est légèrement alcalinisante. Du tout bénéfice pour nos os, et le reste de notre organisme d’ailleurs !

Sans céréales

Les céréales, surtout non levées, perturbent le métabolisme de la vitamine D. Elles renferment des lectines (Lien vers Les conséquences des lectines sur notre digestion), dont l’agglutinine, qui bloque le transport cellulaire de la vitamine et de son récepteur. Quant à l’acide phytique qu’elles renferment également, il piège les minéraux indispensables à l’os comme le calcium, le magnésium et le zinc. Qui plus est, les céréales contiennent très peu d’acides gras oméga-3 et beaucoup d’acides gras oméga-6, pro-inflammatoires.

Autre point dévastateur d’une alimentation riche en céréales : elles augmentent la glycémie et favorisent donc à long terme outre la résistance à l’insuline, la prise de poids, le diabète, les maladies cardiovasculaires, la myopie, le DMLA, et… l’ostéoporose.

Une glycémie élevée augmente en outre le risque de fractures, en entraînant des taux bas d’ostéocalcine, une hormone sécrétée par les cellules qui fabriquent l’os. Les personnes diabétiques font d’ailleurs plus de fractures du col du fémur et des vertèbres que les personnes en bonne santé.

De toute façon, même modérément élevée, elle s’accompagne aussi de la formation de produits de glycation avancée (AGE), des substances toxiques qui s’accumulent en vieillissant, ce d’autant plus par la malbouffe. Ces derniers empêchent, dans les os, la minéralisation et favorisent la destruction osseuse par les ostéoclastes.

Rétablir l’équilibre acido-basique

Il s’avère un déterminant majeur de la qualité osseuse qu’il est absolument essentiel de rétablir le cas échéant (Lien vers Rétablir l’équilibre acido-basique grâce à l’alimentation). D’alcaline du temps des chasseurs-cueilleurs (beaucoup de fruits et légumes et avec eux leur précieux potassium), l’alimentation d’aujourd’hui est majoritairement acide.

Quand la production d’acide est trop importante, générée par un régime salé et riche en céréales et produits animaux, pauvre en fruits et légumes, l’organisme utilise ses muscles et surtout ses os comme réservoir de base pour compenser cette acidose. L’acidose chronique active les cellules destructrices de l’os, les ostéoclastes, un mécanisme qui expliquerait à lui seul, selon de nombreux chercheurs, un grand nombre de cas d’ostéoporose.

Corriger les déficits

Le potassium et le magnésium apparaissant au moins aussi importants que le calcium pour la santé osseuse, il faudra corriger les carences ou déficits, en se supplémentant si nécessaire.

Après, il est un fait que les risques de chute augmentent avec l’âge, après 65 ans. Outre une bonne diététique, comme nous l’avons vu, et une activité physique adaptée, entretenante, il faudra éviter autant que faire se peut les médicaments qui augmentent le risque de chute, en provoquant des pertes d’équilibre ou des vertiges, et faire de son lieu de vie plus sûr, sans obstacles dans les jambes, propices à la chute.

Enfin, bougez, marchez, dansez, mastiquez et faites vous plaisir!

Marion Kaplan et Myriam Marino.

J’ai découvert un produit vraiment révolutionnaire. Je vous laisse le découvrir ici :

Avec l’âge, les os, le cartilage et les articulations se détériorent, ce qui nous rend moins résistants et peut conduire à une perte de mobilité. Pour réguler efficacement la fixation du calcium et la synthèse des collagènes dans le corps, la recherche est allée puiser des solutions dans la nature.

Les padines sont des algues brunes présentes dans l’océan depuis plusieurs centaines de millions d’années, et contiennent de grands domaines de similitudes avec des gènes humains concernant le remodelage osseux, dont la plupart à plus de 99,90.% de similarité. Sur la base de ces analyses,, les laboratoires ICP-TEXIFINE ont développé DICTYOLONE K®, une composition à base d’extrait de Padine, véritable régulateur du métabolisme osseux. DICTYOLONE K® est une alternative idéale face à la perte calcique physiologique. En cure ou en usage quotidien, pour vous aider à stabiliser ou à améliorer votre capital osseux.

Notes :

1 – Ostéoporose : quand les os perdent en densité, Inserm, 1er avril 2014

2- Jusqu’aux années 1980, l’ostéoporose est définie comme une maladie diffuse du squelette associant une diminution de la résistance osseuse qui entraîne un risque de fracture pour des gestes de la vie courante, cité dans Le mythe de l’ostéoporose, Thierry Souccar Éditions, 2013

3 – Le mythe de l’ostéoporose, Thierry Souccar Éditions, 2013

4 –Guide Prescrire 2013 des interactions médicamenteuses

5 – cité en note 1

6 – cité en note 4

7 – Le collagène absorbe l’énergie en cas de choc ou de torsion, Le mythe de l’ostéoporose

8 – Lait, mensonges et propagande, Thierry Souccar, Thierry Souccar Éditions

9 – cité en note 3


Notre complément d’article

La vidéo du spécialiste des plantes, une mine d’informations à voir absolument :

Christophe BERNARD, est conseiller en phytothérapie et herboristerie depuis la fin des années 2000, enseignant en phytothérapie à l’École Lyonnaise des Plantes Médicinales. Il a écrit un livre complet sur la fabrication de produits à base de plantes : le « Grand Manuel pour fabriquer ses remèdes naturels »ainsi que deux livres qui ne sont plus disponibles aujourd’hui : un sur la fabrication des produits à base de plantes et un sur la confection de vins et liqueurs médicinales. Il a eu sa rubrique “Au Jardin Médicinal” dans le magazine Plantes et Santé pendant plusieurs années. Merci à lui pour cette excellente vidéo.

 

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